Le projet collectif Sciences Po
- 14 novembre 2022
Depuis 2010, La Transplanisphère mène des Projets Collectifs avec des élèves de Master à Sciences Po Paris, ou Bruno Freyssinet, directeur artistique, enseigne.
Dans le cadre du Cake, un groupe d’étudiant.es travaille depuis Octobre 2022 avec l’équipe de la Transplanisphère sur les 4 séquences du premier chapitre pédagogique, les référentiels internationaux. Ils sont plus précisément en charge de la conception du premier module, le NEB, qui servira de modèle à tous les autres. Ils assisteront ensuite les partenaires dans la conception de leur propre modèle. L’année suivante, une seconde équipe travaillera sur le chapitre 3 qui concerne les modèles agiles facteurs d’innovation: fablabs, living labs, hackathon.
Cette collaboration permet de donner une dimension intergénérationnelle, mais également européenne au projet. En effet, les cinq étudiants du premier groupe viennent de toute l’Europe : Anni Tikkala est finlandaise, Thomas Riedlsperger autrichien, Lucy Hensel allemande, Giulia Di Fino italienne et Kitti Fodor hongroise. Dans leurs parcours, on retrouve aussi bien des sciences politiques que du droit, de l’économie, de la psychologie, des relations internationales ou de l’histoire de l’art.
Ils ont en commun d’être préoccupés par le sujet du développement durable : Thomas et Lucy mettent en avant leurs prise de conscience et efforts personnels dans la vie de tous les jours, auxquels Anni ajoute la nécessité d’un changement institutionnel. Giulia, qui a déjà collaboré avec des associations de terrain, appuie sur l’importance de reconnecter les gens à l’environnement. Kitti abonde dans ce sens en invitant à avoir une perspective globale et non pas seulement environnementale sur le développement durable, pour lequel elle est certaine que sa génération a un rôle important à jouer.
Ils ont chacun choisi de rejoindre LeCAKE pour poursuivre leur engagement. Lucy et Thomas relèvent tous deux avoir constaté le manque de préoccupation du secteur de la culture pour le développement durable. L’association de ces deux éléments fait l’originalité du projet pour Anni comme pour Kitti, qui considère les projets artistiques comme un moyen très innovant de diffuser les concepts de durabilité. L’aspect networking est également un facteur important d’engagement : Thomas et Giulia ont tous deux l’envie de rencontrer d’autres étudiants et professionnels concernés par ces sujets.
En effet, le projet LeCAKE veut également avoir un impact sur les futurs professionnels de la culture en les associant au projet. Les étudiants de ce premier groupe ambitionnent chacun un avenir dans le secteur européen et culturel au sens large, que ce soit à travers les institutions culturelles, les initiatives politiques, la coopération internationale, le management de projet ou la médiation. Acteur.rice.s de demain, ils vont donc participer grâce à LeCAKE à mettre en place des outils qu’ils pourront utiliser dans leurs futurs projets.