Nicola Lorè, Responsable de la communication et de la diffusion pour Le sas
- 10 avril 2023
Nicola Lorè a commencé en tant que jeune ambassadeur pour Le sas, avant de devenir responsable de la communication et de la diffusion pour le projet Le CAKE.
Pouvez-vous nous dire pourquoi vous avez choisi de rejoindre le projet ?
Parce que c’est en commençant qu’on peut changer les choses. On parle beaucoup de transition écologique, de développement durable, de protection de l’environnement. Mais agissons-nous vraiment dans ce sens ? Souvent non. Rejoindre LeCAKE a été l’occasion de nous donner ce coup de pouce.
Que pensez-vous que le fait de travailler à l'échelle européenne apporte au projet ?
Il est certain que la coopération peut jouer un rôle crucial. Je pense qu’il faudra du temps pour fusionner et trouver la meilleure façon de travailler ensemble. Cependant, l’échange de points de vue, le débat qui sous-tend ce projet, apportent une valeur immense et, par conséquent, plus d’inspiration pour le changement. Un objectif commun solide est fixé, et si nous sommes ensemble, nous pouvons réussir.
Comment voyez-vous votre rôle dans le projet, que pouvez-vous apporter à ce partenariat ?
Le sas est un lieu où l’art et la science se rencontrent, liés par la recherche. C’est précisément cette attitude à l’égard de la recherche qui nous permettra certainement d’apporter de la valeur au projet. Le sas fait partie d’un module de recherche sur le nouveau Bauhaus européen et, au cours du projet, il jouera un rôle important en ce qui concerne les nouveaux modèles d’entreprise dans le secteur culturel. Enfin, il est certain que Le sas apportera au partenariat une perspective critique et constructive, basée également sur les nouvelles politiques internes concernant, par exemple, l’exposition des œuvres. Depuis un certain temps déjà, mais surtout depuis que nous participons à LeCAKE, notre façon d’exposer les œuvres a changé, en optant pour des expositions moins nombreuses mais plus longues, évitant ainsi les déplacements excessifs pour le transport et la logistique, réduisant ainsi l’impact sur l’environnement de Le sas et de ses propres œuvres.
Quels sont les défis les plus courants auxquels votre organisation est confrontée en termes d'écologie ?
L’un des principaux problèmes auxquels Le sas est confronté est certainement celui de l’exposition des œuvres, qui, si elle n’est pas gérée de manière durable, risque d’avoir un impact très important sur l’environnement. Mais, comme nous l’avons déjà mentionné, nous travaillons sur ce point depuis un certain temps. Par ailleurs, étant très impliqués dans l’art numérique, nous utilisons des outils et des équipements technologiques, que nous préférons souvent reconditionner. Enfin, la consommation d’énergie des œuvres elles-mêmes est un sujet sur lequel nous essayons de travailler tous les jours, en essayant de les rendre aussi autonomes que possible.
Qu'espérez-vous que LeCAKE apporte à votre organisation ?
Notre intérêt pour les questions que LeCAKE cherche à aborder a toujours été présent. Cependant, il est intéressant d’approfondir la question et nous espérons acquérir des connaissances encore plus concrètes sur ce que nous pouvons faire, tant en interne qu’en contact avec la société.
Qu'espérez-vous que LeCAKE apporte au secteur culturel dans son ensemble ?
Nous espérons que LeCAKE se fera peu à peu connaître et que les questions abordées au sein du consortium intéresseront de plus en plus d’acteurs culturels. Nous aspirons à ce que LeCAKE soit le point de départ d’un processus de changement qui doit être entrepris, même rapidement. Nous pensons que nous pouvons être une source d’inspiration pour d’autres organisations culturelles de petite et moyenne taille.