Les premiers groupes ciblés sont les membres du consortium, c’est-à dire les concepteur.rice.s, managers et animateur.rice.s des projets culturels de ce consortium ainsi que les jeunes volontaires européen.e.s recruté.e.s au sein de partenariat et circulant entre ses différentes antennes.
Les résultats du projet ont vocation à transformer les projets des organisations hôtes et impulser de nouveaux usages durables dans le cadre de coopérations européennes.
Les partenaires associés font aussi partie des cibles du projet. Parmi eux, les membres des organisations qui suivent le parcours du CAKE, bénéficient de l’offre de formation et des temps d’idéation. Iels peuvent également prétendre entrer dans un second projet LeCAKE Train qui serait positionné à partir de 2025.
Les groupes cibles du projet sont aussi les autres acteur.rice.s du secteur (culturel, éducatif, citoyen et pouvoir public) qui vont être en contact avec les résultats de l’expérience.
Iels vont par exemple bénéficier des publications, participer aux événements de promotion, éventuellement collaborer localement sur des actions inspirées par LeCAKE Train. Iels vont pouvoir à leur tour utiliser ces modules pédagogiques et inspirer leur propre transition, en ayant le sentiment de participer au récit du CAKE.
Enfin, les publics de ces structures vont indirectement être ciblés. Iels vont assister à des projets, ou bénéficier d’actions dont le logiciel sera relié aux travaux du CAKE. Iels sont un public cible en ce sens que la transition écologique a besoin de fédérer en offrant des exemples tangibles au niveau humain. Ce public pourra observer les résultats d’une expérience menée de façon inter locale, à une échelle facile à appréhender. Un récit alternatif à celui d’États ou d’entreprises qui éprouvent des difficultés à entrer en transition. Avec les premiers projets d’idéation, ces publics locaux vont pouvoir participer au récit du CAKE.
L’urgence d’une transition écologique a été largement démontrée face à la crise climatique. Nous recentrons l’analyse des besoins sur nos groupes cibles.
LeCAKE Train vise principalement à “équiper” les acteurs et actrices du secteur culturel pour permettre à leurs actions de s’inscrire dans la transition. Iels sont artistes, concepteur.rice.s, managers, collaborateur.rice.s, animateur.rice.s… Iels travaillent souvent avec des structures du secteur de l’éducation, de la citoyenneté, ou encore les pouvoirs publics.
Notre consortium a réalisé une enquête qui nous a montré à quel point les individus de cet écosystème sont conscients des enjeux de la transition et de l’urgence, et pourtant à quel point il semble difficile de les inscrire dans leurs actions.
Selon les pays du consortium, l’accès aux ressources varie. Ils disposent souvent d’un répertoire de préconisations dans lequel ils peuvent piocher pour les adapter à leur contexte. Exceptionnellement, ils disposent d’offres de formation généralistes destinées à les aider à adapter leurs projets actuels dans une logique de réduction d’impact.
LeCAKE Train veut répondre au besoin des acteur.rice.s des petites structures culturelles souhaitant une démarche de fond, tournée vers les projets d’avenir. Il veut incarner une perspective désirable de la transition, associée à des valeurs collectives et innovantes. L’enjeu de la transition est si large et si profond qu’il requiert une réponse qui dépasse la capacité des structures prises séparément.
Dans une période de crise qui fragilise le secteur de la culture depuis 2 ans, les acteur.rice.s n’ont pas besoin d’injonctions culpabilisantes pour réduire leur empreinte carbone.
Iels ont besoin d’une histoire de transition à raconter ensemble. Une histoire au cours de laquelle iels peuvent jouer un rôle responsable et créatif. Une histoire dont iels peuvent espérer que le récit touchera ensuite les autres membres de leur écosystème culture-éducation-citoyenneté.
- Plus prosaïquement, les acteur.rice.s ont besoin d’outils concrets qui soient capables de dérouler les étapes d’une transition dont iels savent qu’elle va se faire sur le long terme.
- Iels ont besoin de donner un socle commun à leur démarche,
- iels ont besoin d’outils sur la décarbonation qui soient adaptés à leur échelle,
- iels ont besoin d’exemple de success stories de nouvelles pratiques,
- iels ont aussi besoin d’apporter leur contribution à la démarche en proposant des pistes de travail issues de leur background artistique.